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Après 2 mois de forte baisse engendrée par la guerre des tarifs douaniers déclenchée par la nouvelle administration américaine, les marchés d’actions ont repris en mai le chemin de la hausse à la faveur d’une désescalade dans les tensions commerciales.

L’optimisme revenait dès le début de mois alors que les statistiques de l’emploi aux USA (177k emplois créés en avril) attestaient de la résistance du marché du travail au choc de la guerre commerciale, résistance confirmée la semaine suivante par les statistiques d’inflation qui mettaient en évidence le faible impact à ce stade de la hausse des tarifs sur les prix à la consommation et à la production. Cet optimisme se voyait renforcé par l’annonce d’un accord trouvé entre Etats-Unis et Chine pour ramener au moins provisoirement leurs tarifs douaniers réciproques à des taux plus raisonnables (respectivement 30% et 10%).

Désescalade des tensions commerciales, statistiques macroéconomiques globalement favorables et résultats de sociétés toujours satisfaisants, tout cela créait un environnement positif pour les marchés d’actions.

Les marchés obligataires étaient plus partagés : la perspective d’un ralentissement marqué et a fortiori celle d’une récession s’éloignant et l’accroissement des déficits publics un peu partout dans le monde se confirmant, les rendements des dettes souveraines se tendaient, particulièrement dans la partie la plus longue de la courbe. Au total, les marchés d’actions gagnent environ 4% sur le mois, quand les marchés obligataires cèdent 0.4%.