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L’administration Trump a annoncé un plan visant à rééquilibrer les échanges commerciaux, estimant que les États-Unis subissent un désavantage structurel en matière d’importations et d’exportations. Ce plan, qui inclura des droits de douane ciblant l’automobile, l’aluminium et l’acier mais aussi des droits de douane réciproques, sera détaillé le 2 avril. Toutefois, cette initiative pourrait entraîner des mesures de rétorsion de la part des partenaires commerciaux, renforçant ainsi l’incertitude économique et pesant sur la croissance mondiale.

Dans ce contexte, les investisseurs pourraient se détourner des actifs risqués au profit des emprunts souverains, augmentant la prime de risque et exerçant une pression baissière sur les taux d’intérêt. Par ailleurs, les derniers indicateurs américains montrent un certain dynamisme, avec une consommation des ménages en hausse de 0,4 % en février contre -0.30% le mois précédant et une inflation (PCE) à 2,5 % sur un an.

En Europe, l’optimisme initial lié à une relance budgétaire allemande et aux perspectives d’un cessez-le-feu en Ukraine a laissé place à des craintes de stagflation à l’approche du 2 juin. Concrétement, ces incertitudes ont entraîné une détente du taux 10 ans américain (4,35 % → 4,2 %) d’une part et une remontée du taux allemand (2,4 % → 2,72 %) d’autre part.

Face à ces évolutions, nous avons maintenu une sensibilité aux taux élevée (3,9 %), en renforçant notre exposition par des obligations primaires comme HLD 2030 et SECHE ENVIRONNEMENT 2030, tout en allégeant nos positions sur ASML 2025 et ELIS 2025. Nous restons vigilants quant à l’évolution des marchés et ajusterons notre stratégie en conséquence.