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Les banques centrales ont, ce mois-ci, confirmé leur volonté de maintenir une politique monétaire sans surprise. La BCE a laissé ses taux directeurs inchangés à 2%, niveau qu’elle considère désormais comme neutre. Elle se montre confiante face à une économie résiliente, soutenue par un taux de chômage bas à 6,2%. Dans le même temps, elle a légèrement revu à la hausse ses perspectives : une croissance attendue à 1,2% en 2025 (contre 0,9% précédemment) et une inflation anticipée à 2,1%.

De son côté, la Réserve fédérale américaine a abaissé sa fourchette de taux directeurs à 4%-4,25%. Jerome Powell a souligné que ses préoccupations portaient davantage sur l’évolution du marché de l’emploi que sur le niveau d’inflation. L’indice PCE, qui mesure l’inflation liée aux dépenses de consommation, n’a progressé que très légèrement en août malgré l’introduction de nouveaux droits de douane. Cette stabilité conforte les anticipations de deux nouveaux assouplissements monétaires d’ici la fin de l’année. L’inflation s’établit ainsi à 2,7% en août, après 2,6% en juillet, tandis que les revenus disponibles ont augmenté de 0,4% et que les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont ressorties en baisse à 218 k, contre 234 k la semaine précédente.

Sur les marchés obligataires, les taux souverains allemands à 10 ans ont évolué dans une fourchette comprise entre 2,64% et 2,74%, tandis que leurs équivalents américains oscillaient entre 4,1% et 4,25%.