Fonds

Le mois d’août 2024 n’a pas dérogé à la règle qui veut que souvent, au creux de la période estivale, advienne un épisode de volatilité. Commencé par l’annonce par la Banque du Japon d’un relèvement de ses taux directeurs entrainant une forte appréciation du yen et réduisant d’autant la profitabilité des opérations de carry trade, cet épisode s’est renforcé par les chiffres du marché du travail aux USA qui faisaient état d’un net ralentissement du rythme de création d’emplois (114k seulement en juillet contre 206k en juin) et laissaient craindre que la politique monétaire restrictive ne fasse dérailler l’activité économique.

Episode intense, -7% en moyenne pour les grands indices mondiaux d’actions en seulement 3 séances, mais de courte durée puisque les indices se ressaisissaient rapidement, favorisés par la nette détente sur les taux d’intérêt (baisse de près de 20bps du bund 10 ans), puis par des statistiques américaines qui attestaient notamment d’un rebond de la consommation.

En fin de mois, J Powell, au symposium de Jackson Hole, faisait enfin l’annonce tant attendue par les marchés, celle que le temps était venu de faire varier la politique monétaire et donc baisser les taux, afin notamment de favoriser le marché de l’emploi.

Au total, les marchés d’actions surmontaient leur baisse initiale pour terminer le mois en hausse (+ 1.75% pour l’Eurostoxx50) tandis que le bilan sur les marchés obligataires était quasi neutre. A noter également la nette appréciation de l’euro face au dollar de 1.08 à 1.11.