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Lors de la conférence annuelle à Jackson Hole le 23 août, le président de la Réserve fédérale (FED), Jérôme Powell, a ouvert la voie à une possible baisse des taux directeurs. Il a déclaré que le moment était venu de réduire les taux d’intérêt, en raison de la montée des risques de chômage, qui sont devenus plus préoccupants que ceux liés à l’inflation. Actuellement, l’inflation, mesurée par l’indice PCE Core, évolue à un taux annuel de 2,5%, proche de l’objectif fixé à 2%. En soutenant le marché du travail, Powell cherche à stimuler la croissance et à éviter une récession, surtout après une récente augmentation du chômage et une révision à la baisse de plus de 800 000 créations d’emplois.

Dans ce contexte, l’indice mesurant le risque sur les sociétés ( ITRAX CROSS OVER ) s’est tendu jusqu’à 330bp pour terminer à 285bp,  tandis que les taux d’intérêt à 10 ans se sont détendus à 3,75% et le taux à 2 ans, plus sensible aux variations des taux directeurs, est descendu à 3,83%. Par ailleurs, le dollar américain s’est affaibli face à l’euro, atteignant 1,119 USD. Les risques géopolitiques maintiennent un prix du baril de pétrole autour de 80$.

En ce qui concerne les résultats des entreprises pour le second trimestre et le premier semestre, ils ont été globalement résilients. La croissance des ventes et des bénéfices a été positive, accompagnée d’une amélioration des marges. Cependant, les entreprises qui n’ont pas atteint leurs objectifs, telles que KIRING ou STM, ont été sévèrement sanctionnées par les marchés.

Enfin, au sein du portefeuille, l’obligation NESTLE 2037 a été vendue. En contrepartie, deux obligations perpétuelles ont été achetées, convaincus qu’elles seront rappelées en octobre 2026 pour TOTAL et en juin 2027 pour SCOR.